lundi 21 décembre 2009


Quelques chiffres :
Miles parcourus : 2145
Temps : 16 jours + 2 heures : 386 heures
Vitesse moyenne : 5,55 nœuds.
Une évaluation du vent : 1/3 à moins de 7,5 n ; 1/3 entre 7,5 et 11 n ; 1/3 à plus de 11 n.
Maxi : 28 nœuds.
Les pannes : le safran panne majeure, réparée à l’aide d’une sangle.
PC hors service après une journée de navigation ; heureusement nous avions un second PC paramétré à l’identique.
Valve d’évacuation du WC entartrée. Nous devions fermer le robinet à chaque fois.
Perte d’une écoute de SPI.

Ce qui a bien marché : les communications. Les amis et la famille nous communiquaient journellement des informations par SMS que nous recevons gratuitement sur notre iridium.
L’énergie : quasiment autonome avec le solaire et l’hydro générateur.
L’eau dessalée produite à raison de 40 litres/heure.
Les veilles ou quarts : 1er équipier de 9 h à 12 h, 2ème de 12 h à 3 H ; 3ème de 3 à 6 h ; 1er équipier de 6 à 9 h rotation journalière. Dans la journée chacun se repose selon ses envies.
Plusieurs jours sans voir aucun bateau mais 2 routes de collision avec des cargos dont un qui se détourne.
1000 miles sur le même bord.
Energie : MALIKA dispose de 5 batteries de 110 A plus une de service, d’un hydro générateur fixe type Aquaire monté sur chaise de moteur relevable , 2 panneaux solaires de 100 w + 1 souple de 65 w et d’un alternateur complémentaire de 110 A.
De jour le bateau est autonome avec le soleil de 9 h à 16 h : frigo, centrale navigation, pilote et diverses consommations ; de nuit nous consommons au minimum entre 2 et 2,5 A sans le frigo et sans le PC qui est chargé la journée (pilote, centrale nav et feux de navigation) Nous rajoutons l’ hydro générateur qui produit 6 A à 6 nœuds.








Nous parcourons la dizaine de miles qui sépare la bouée d’entrée de la Marina. Arrivons à 12 H 30 TU mais 9 H «30 locales. Nous sommes accueillis par une déferlante de pétards et sous les applaudissements de tous ceux qui sont déjà arrivés (plus de la moitié). On nous aide à nous amarrer. On nous accueille chaleureusement ; une bahianaise nous offre le caïpirinha et des fruits frais. Retrouvailles avec les amis, grande émotion. C’est merveilleux ; il fait très chaud. Les premiers pas sur les pontons nous brulent les pieds nus.










Le midi gâteau d’anniversaire de Nicolas et la nuit le vent souffle plus régulièrement ce qui nous permet de conserver le SPI.
Le 14 décembre 134 miles/24 h ; naviguons sous genaker avec 12 – 13 nœuds de vent ; vitesse 6,8 à 7,2 n ; à midi remettons les voiles en ciseau.
Le 15 décembre nous avons parcouru 139 miles ; ce matin à l’aube une rafale de plus de 20 nœuds nous fait tanguer le bateau. L’homme de quart Nicolas lâche l’écoute ; l’équipage se rassemble rapidement sur le pont pour amener le spi. Le mousqueton de l’écoute lâche et elle part à l’eau…
A 13 heures il y a du gros au bout de la ligne. Après 30 minutes de remontée sur le gros moulinet fixe, on aperçoit une grosse bête avec une gueule grande comme un seau. Sans doute un tazard de près de 15 kgs. Nous le ramenons sur la plage arrière, Michel le gaffe, le sang gicle de partout et là, d’un grand coup de queue, il se décroche de la gaffe et de l’hameçon. Nous sommes bien déçus mais résignés nous nous remettons au jambon.
Le 16 nous avons fait 146 miles ; la mer est agitée et le vent de nord est. Nous prenons un ris puis 2 et filons tout de même à plus de 8 nœuds. La nuit le vent passe du nord est au sud est et nous recevons des grains. La mer est forte. Nous passons la plus mauvaise nuit du voyage.
Nous arrivons dans la baie de tous les saints au matin du 16. 2 bateaux du rallye sont près de nous.





11 décembre 162 miles/24 h au bon plein ; Le vent est entre 12 et 18 nœuds et nous filons entre 5,8 et 7,8 nœuds (record de MALIKA en 24 heures). Le moteur n’a pas tourné depuis 4 jours ; nous sommes en autonomie complète avec le solaire et l’hydro générateur. Les déplacements à l’intérieur sont toujours aussi compliqués. Brigitte va mieux et a pris gout aux bains d’eau de mer mais toujours ses maux de tête. Nous avons terminé le thon ce midi ; revenons au cochon et pâtes.
Après midi plus calme ainsi que la nuit mais la mer est assez agitée.
La nuit des oiseaux noirs ressemblant à des pigeons viennent se poser sur le portique avec un piaillement à faire peur.
12 décembre : 145 miles/24 h ; ce matin nous changeons d’allure : genaker au 140° grand largue.
Vent 10 à 13 nœuds. Vitesse 6,5 nœuds.
Un bateau rapide : course croisière avec 4 enfants à bord nous dépasse. Contact radio. Nous lui proposons de l’eau s’il a besoin. Nous sommes en contact journalier en BLU avec 2 autres bateaux du RIDS. La BLU a une portée pratiquement illimitée alors que la vhf est limitée à quelques miles.
Brigitte va mieux : plus mal à la tête mais toujours la gorge sensible malgré le rhum que l’on prend à l’apéro.
Ce soir c’est pâtisserie. Brigitte fait le pain et Nicolas son gâteau d’anniversaire. Il aura 34 ans demain. Nous n’avons plus d’œuf et les remplaçons par du lait en poudre.
Le 13 : 147 miles/ 24 h. Nous partons vent arrière, GV et génois tangonné en ciseau. Par 5 à 6 nœuds de vent nous arrivons à faire avancer le bateau à 3,5 nœuds.
Puis à 12 heures spi symétrique tangonné sans GV. 6 à 7 nœuds de vent : vitesse 5 nœuds tout l’après midi. Il fait très chaud : + «30°dans le carré. L’eau est à 28° La mer est d’un bleu marine que l’on ne rencontre pas ailleurs.





Le 10 décembre : 147 miles / 24 heures. Le vent est de 15-16 nœuds et nous filons à plus de 7 nœuds. Brigitte n’a pas mangé hier soir et ce midi… Après midi nous prenons un ris dans la GV.
Michel insiste pour que Brigitte se rafraichisse à l’eau de mer sur la plage arrière avec le seau, ce qui lui fait beaucoup de bien. Il fait plus de 30° dans le carré et dehors le soleil tape. Les déplacements sont toujours très inconfortables dans le carré.



>Le 9 décembre nous avons parcouru 104 miles ; le vent semble forcir, nous mettons l’hydro générateur pour compenser la consommation d’énergie. Pas de soleil mais beaucoup d’humidité. Brigitte a très mal de gorge et mal de tête.
Le soir le bateau est très gîté au près à 52° du vent. Avançons à 6 nœuds. La vie est assez inconfortable à la gîte. Le soir nous nous réconfortons avec une bonite de 3 kgs aussitôt découpée et cuisinée par Michel.



Nous recevons des nouvelles des autres bateaux par iridium : deux bateaux du RIDS ont heurté des baleines depuis le départ de Mindelo.Voici leur récit :

Thriller a bord d'X-TREM
" Patrick m'avait bien dit que nous allions prendre du gros dans cette traversée et qu'il faut de gros hameçons. X -TREM s'est fait une baleine mais pas une petite, au moins deux fois la longueur du bateau. Cela nous a fait de la peine de voir deux profondes lardasses et surtout du sang très impressionnant sur son dos. La pauvre bête ! Nous espérons qu'elle survivra. Nous pensons qu'avec le cata nous lui avons surfé sur le dos alors qu'elle dormait. Apres contrôle approfondi pas de dégât apparent au bateau. Cette fois ci MOBY DICK a rate son coup ! "

En direct de BAMBI
" Je ne suis pas sur un cercueil à dériver sur l'océan, non mais bon...Dans la nuit du 2 au 3 décembre, à 5h de matin, j'ai été tiré de ma couchette par un choc sourd et un bruit effroyable dans le gréement, j'ai pensé à un empannage sauvage mais non, Joëlle de quart, me dit "j'ai été projetée contre la roue, j'ai vu la baleine sonder à bâbord du cockpit, j'ai senti son odeur, Divine la chienne aussi l'a sentie ! Voilà, cela a duré quelques secondes, Inspection des fonds RAS, le lendemain inspection sous-marine grâce à une caméra, RAS, depuis tout va bien, nous avons pêché un thazard de 70 cm "

Mardi 8 décembre 2009 15h

L’équateur approche et aucun de nous deux ne l’a encore passé en bateau. Pas question de le traverser sans l’accord de Neptune, c’est trop dangereux.
Edith se prépare en prévision de sa venue, elle s’enferme dans la salle de bain et après un temps indéfinissable en ressort transformée. Elle est maquillée telle la reine des sirènes. Denis est subjugué. Vous verrez des photos plus tard. Neptune va être séduit. Après un appel VHF sur le canal 16 nous le voyons surgir de l’eau et grimper sur notre pont. Quelle frousse ! C’est la première fois que nous sommes en présence d’un dieu de la mythologie. Comment cela va-t-il se passer ? Il a une drôle de tête, nous ne l’imaginions pas comme cela et il doit crever de chaud sous sa cape. A part les bottes, ses habits ne sont pas très marins. Il a l’air d’un personnage de carnaval mais nous n’osons pas le lui dire.
C’est lui qui entame la conversation, en français. Il a du apprendre le français auprès de tous les marins de notre pays qui ont traversé l’équateur depuis l’antiquité. Il nous dit : « Etes vous dignes de passer dans l’autre hémisphère ? » Nous répondons en cœur « oui !» Il ajoute : « Là-bas, saurez-vous vous tenir la tête en bas sans tomber ? » Nous ne nous étions pas posé la question mais nous répondons quand même « ben oui, probablement» Il ajoute en nous rassurant : « Vous verrez c’est facile mais il reste une formalité à accomplir, le champ.. » Nous nous attendions à sa requête et le champagne attendait cet événement, bien caché et au frais.
Nous lui avons servi une coupe de ce champagne délicieux qu’Edith conserve précieusement depuis des années mais il a préféré boire au goulot! Il était ravi. Il nous a dit : « ah ces français, pour la soif c’est quelque chose ! » puis il a disparu comme il était venu. Nous avons juste eu le temps de prendre quelques photos. Merveilleux souvenir !

Tout au long de cette transat le soleil tape fort. Par ailleurs, pour éviter le scorbut, nous suçons souvent des citrons verts préalablement trempés dans des verres du rhum avec du sucre. Alors de temps à autre nous divaguons un peu et ce que nous écrivons dans ce chapitre relève parfois de notre imagination ! Quoi que !





Le bateau marche à 58° du vent, vitesse entre 3 et 5 nœuds au près GV + trinquette.
A 18 H 45 Neptune est au rendez-vous arrosé comme il se doit : Champagne, foie de lotte, caviar d’aubergine et poivrons farcis. ..







Le 6 décembre nous avons parcouru 125 miles ces dernières 24 heures ; nous sommes maintenant face à la houle et face au vent à une vitesse de 3 à 4 nœuds au moteur. Les prévisions météo ne correspondent pas à la réalité.
Le 7 décembre : 90 miles sur 24 h. Ce matin nous décidons de faire un léger cap sur le Sud Ouest au près serré avec 10 12 nœuds de vent, nous filons à 5 ou 6 nœuds cap 220°. Passons près des ilots de Saint Pierre et Paul. Après midi vent de Sud ; on avance en tentant de tirer des bords ; Le soir une bande de dauphins en chasse croise notre route.
Le 8 nous avons parcouru 90 miles dans les dernières 24 h. Nous sommes toujours au près serré. Des amis nous envoient des SMS de soutien notamment des propriétaires d’OVNI qui tentent de trouver des solutions à notre problème de safran.
Nous compressons au maximum nos poubelles ; plions les boites, écrasons les boites métalliques ; rejetons des ordures organiques à la mer afin de minimiser les poubelles.
Les pains achetés au départ de Mindelo ont été consommés, Brigitte ce soir fait du pain frais. Il nous reste quelques fruits frais ; ensuite ce sont les boites.
Ce soir c’est la fête ; nous allons passer l’equateur.






Le 3 décembre nous avons parcouru 134 miles sur 24 heures. Il fait très chaud : plus de 30° dans le bateau et certainement 35 à 38° à l’extérieur. Le vent souffle entre 12 et 13 nœuds et nous filons à une vitesse de 7 nœuds sous genaker.
Le 4 décembre ; nous avons parcouru 140 miles ; après une nuit calme et une matinée très chaude, notre barre à roue force énormément et nous comprenons très vite que nous avons un problème de safran. Celui-ci ne tient plus en position basse et rend la barre très dure ; le pilote automatique décroche.
Notre équipier plonge pour confirmer cette panne mais la houle de 1,50 mètre ne nous permet pas d’intervenir. Nous réduisons donc la voile au maximum (2 ris dans la GV) et marchons à une allure réduite.
Après une nuit de réflexion et d’angoisse, étudions la possibilité de réparer avec une sangle et une garcette pour éviter la remontée du safran.
Nous avons informé l’organisation du rallye de nos problèmes ainsi que le chantier Alubat qui nous indique plusieurs possibilités sachant que nous avons une fuite vraisemblable sur le vérin immergé.
Ils nous proposent de « vérifier le liquide » ce qui est bien sur la première chose que nous avons faite… « de coincer une cale de bois pour éviter la remontée du safran » (impossible à réaliser) « de percer l’ensemble des 3 pièces avec une chignole à main et de boulonner en position basse ». Nous sommes à 1200 miles de notre but ; il va de soi que cette proposition est irréalisable ; d’autre part nous n’avons pas de chignole. Entre 10 et 11 heures Nicolas plonge et pose la sangle bridée par l’avant. Ca marche. Est-ce que ça va tenir ?
L’après midi première averse et orage ; ça fait du bien mais nous sommes dans l’entrée du « pot au noir ». Le vent est de 5 à 6 nœuds un peu dans tous les sens, il fait très chaud et très humide. Merci à tous ceux de nos amis autour de nous qui sont au courant de notre panne par l’intermédiaire de la BLU notamment CIGALE qui n’est pas loin et propose de nous aider si problème.
Le 5 décembre nous avons parcouru 144 miles ces dernières 24 heures ; nous sommes en plein dans la ZIC, le ciel est noir et orageux ; naviguons au moteur. Le moral est meilleur car la réparation tient bon.



Entre Mindelo et Santo Antao, par effet venturi, les vents sont de 25 à 28 nœuds avec une houle de 2 mètres. Prenons un ris, puis deux. Le midi, l’appétit n’est pas au rendez-vous ; nous sommes fortement secoués…
A 19 h 30, c’est la vacation radio. Philippe et Norma sur MINNIE B, des irlandais du nord se sont proposés pour appeler tous les bateaux du groupe, demander si tout va bien à bord et relever les positions. C’est toujours un moment chaleureux d’échange entre bateaux d’autant que nous savons bien que d’ici un jour ou deux nous n’aurons plus personne à portée de notre radio VHF.
Le 1er décembre, nous avons parcouru 152 miles en 24 heures, la mer est bien calmée ainsi que le vent. A 18 heures nous remettons toute la G V et le genois et passons une nuit plus calme que la précédente.
Le 2 décembre, nous avons parcouru 138 miles en 24 heures, la mer est plus calme et les alisés plus régulier soufflant de Est à Nord Est. L’après midi nous pêchons un poisson de 1,20m environ qui est sans doute un marlin d’un très joli bleu avec un aileron voile sur toute la longueur de sa dorsale et un rostre. Il est aussitôt découpé, mis en filets et une cuisine préparée pour le soir. Le soir nous testons l’hydro générateur : turbine qui, accompagnée d’une génératrice, produit de l’énergie et nous compense la consommation du frigo, du pilote, du PC de la centrale de navigation et des feux de navigation.



Le 30 novembre nous partons de Mindelo à 11 h 30 tu ; La flotte est divisée en 3 groupes selon la performance des bateaux. Nous faisons partie du premier groupe.
L’organisation et les équipages qui partiront plus tard nous saluent chaleureusement.


jeudi 26 novembre 2009


Village traditionnel




Le lendemain nous reprenons l’aluguer pour longer la côte nord est, visiter la Ribeira de Pauil et voir une distillerie de rhum qu'on appelle grogue ici et déguster, bien sur…






Michel s’essaie au portage sur la tête. C’est lourd !





Nous sommes un groupe de 8 personnes ; malheureusement pour Simone la descente se termine par une glissade sur un petit caillou et une rupture de la malléole. Nous devons la redescendre sur une civière jusqu’à l’aluguer en bas de la vallée. Pour elle c’est la fin du voyage et le retour en Suisse pour quelques semaines. Elle espère bien reprendre le rallye au Brésil. Les secours ont été organisés de main de maître par Jean son mari qui a fait une attelle en découpant une bouteille d’eau en plastique. Bon courage à toi Simone et à te revoir bientôt.








Le 23 journée trek en compagnie de notre guide dans la Ribeira da Torre, découverte des villages locaux, les cultures en espalier, la gestion de l’eau dans les levadas. Plantations de manioc, igname, canne à sucre, banane, maïs, Papayer, Manguier, dragonnier…
Ces villages sont accessibles à pied uniquement et l’essentiel du transport se fait sur la tête…
117 108 122







Ponta do Sol




Ribeira Grande



Grâce à l’Alliance Française à Mindelo nous avons retenu un gite tenu par un couple de français, Martine et Norbert qui nous a organisé 3 jours de visite dont une journée de trek avec un guide français : André, passionné de la faune et de la flore et amoureux de l’ile. Le soir nous nous protégeons bien contre les moustiques car quelques cas de dengue ont été recensés mais plutôt dans les iles du Sud. Le gite de Linga d’Aga nous accueille, Norbert botaniste passionné a un jardin extraordinaire avec des plantes très rares, des oiseaux magnifiques et même un singe. Martine, vendéenne, nous accueille parfaitement et nous concocte de délicieux repas.



Arrivés par le ferry à PORTO NOVO, notre véhicule un aluguer (genre de pickup aménagé pour le transport de personnes). Les routes sont faites de pavés de roches volcaniques. Nous traversons l’ile en direction du Nord Est et découvrons une multitude de paysages, puis marche jusqu’au village perché au fond de la Ribeira das Fontanhas.





Sommet
Cratère







route des crêtes



Cet archipel comporte une dizaine d’iles dont 9 habitées. Elles ont été découvertes en 1456 ; très longtemps colonie portugaise, le CAP VERT est indépendant depuis 1975. Sa population est issue du métissage entre les portugais et les esclaves africains. La Capitale est Praia sur Santiago l’Ile la plus grande.
La plus touristique est SAL pour ses plages de sable blond et ses infrastructures.
Le 22 nous partons pour l’Ile de Santo ANTAO, une des plus belles iles dite la capitale du trek avec un contraste important entre le sud aride et le nord arrosé par les montagnes. Elle culmine à 1979 mètres. Essentiellement d’anciens volcans.
Santo Antao





Nous sommes arrivés depuis le 18 novembre dans l’Archipel du CAP VERT .
Nous sommes à la Marina de Mindelo le plus important port touristique sur l’Ile de SAO VICENTE ; cette ile est située au Nord ouest de l’archipel à quelques milles de SANTO ANTAO.




jeudi 19 novembre 2009


Nous nous amarrons tous sur le mêle quai. Il fait bon de se retrouver
Malheureusement Malika a un chargeur convertisseur Mastervolt qui ne prend pas le 180 volts du ponton ! Mieux aurait valu un chargeur Cristec qui lui prend
Cette charge. Marchons donc au solaire mais un peu juste.



Arrivons dans le port de MINDELO



Quelques heures plus tard, passons au genaker le vent ayant un peu tourné. Cap au 300° puis, en fin de soirée, près bon plein sous génois et grand voile pendant plus de 36 heures.
Le 16 nous sommes toujours au près bon plein à une vitesse moyenne de plus de 7 nœuds (pointes à 8) la houle de 1,50 à 2 mètres de travers est très inconfortable ; ça roule ; ça cogne ; on ne peut circuler dans le carré qu’en se tenant à 2 mains et dormir à bâbord uniquement car nous naviguons tribord amures. Nos corps sont un peu malmenés de plus Michel se paie une bonne fièvre avec un gros mal de gorge du aux écarts de températures.
Le 17 avons pris l’option de passer au nord de l’Ile de SAL qui nous rallonge de plus de 20 miles mais nous maintenons notre vitesse et notre allure pour reprendre ensuite cap sur MINDELO par grand largue et houle travers arrière. C’est plus confortable.
Au petit matin nous retrouvons des dizaines de poissons volants sur la coque et même un dans la salle de bain… des calamars dans l’annexe sans doute envoyés par les embruns. Brigitte cette nuit a faillé être percutée par un poisson volant qui lui a rasé le nez et a terminé sa course dans la GV.
Le matin du 18 nous nous retrouvons seuls entre SAL et SAO VICENTE mais apercevons sur notre bâbord certains autres concurrents. Arrivons dans les 10 premiers ce qui est une bonne performance pour notre bateau sachant que nous avons fait 20 miles de plus et que nous avons été les seuls à prendre cette option. Malika se fait remarquer. ..



Préparation du bateau et avitaillement pour le départ vers le CAP VERT dimanche matin de bonne heure.
Chaque bateau a ses petits soucis : parc de batterie HS, échangeur, problème électronique, problème de dessalinisateur… Tous ces soucis sont en principe résolus avec l’aide de l’organisation du RIDS des mécaniciens locaux et le rapatriement des pièces par les équipiers qui arrivent sur les bateaux.
Nous avons reçu pour notre part notre cadran de pilote et la poulie qui nous manquait en tête de mât par un équipier rejoignant le bateau TI Ouan qui arrivait de LA ROCHELLE.
Le 15, départ pour MINDELO sur l’Ile de SAO VICENTE , archipel du CAP VERT. Nous partons dans le 1er groupe à 8 h 30. A la sortie de la rade de DAKAR envoyons le spinaker tangoné mais il se retrouve à l’eau et la drisse en tête de mât (mousqueton mal verrouillé) Michel monte au mât en navigation, c’est une première mais c’est lui qui a mal fermé le mousqueton.














et terminons par la réserve animalière de Bandia.

























Visite d’un village Peulh traditionnel



puis courses dans les dunes et la grand plage.



Nous faisons le tour en 4x4 du lac où les sénégalais vont récolter le sel (au fond du lac… )



12 13 14 Novembre, connexion internet pour alimenter le blog… eh oui on y passe du temps
Visite du Lac rose là où avait lieu il y a quelques années l’arrivée du PARIS DAKAR. Cette année, pluies abondantes donc le lac est moins rose …

jeudi 12 novembre 2009


Elle est si belle ...



Nous restons pour la nuit mouiller près du village de Moundé avec Bernard, MariePaule, Yann et Rudy sur ENEZ MIMOSA ; nous apprécions le calme seulement troublé par les cris des animaux. Très chaud et humide. Pas un souffle d’air. 30 ° la nuit ; au moins 36° la journée !
Le 11 novembre retour vers DAKAR part vent de face et au près. Un peu galère. Nous passons devant 2 baleines qui jouent et battent de la queue.
Arrivée au mouillage de DAKAR de nuit ;






























Le 10 nous partons à 2 bateaux (2 dériveurs intégraux) avec ENEZ MIMOSA pour découvrir les bolons et les villages intérieurs, arrêt à Guirnda puis Moundé. Les enfants viennent nous accueillir et nous prennent la main. Nous nous retrouvons avec plus d’une trentaine autour de nous. Ils ne sont pas mal nourris mais manquent de certaines choses, notamment des cahiers des crayons. Nous leur donnons ce que nous avons avec nous. Le village de Moundé, très beau, dans la savane, où les habitants élèvent de nombreux animaux. A l’entrée de Moundé, près du débarquadère, des cases en branchages où vivent quelques familles. Le village par lui-même est construit en dur. Il y a une école publique et une école islamique.
- lever de soleil - Brigitte avec les enfants -