mercredi 28 octobre 2009


Réparation provisoire du pilote ; nous renvoyons le cadran en France pour en récupérer un nouveau à DAKAR par l’intermédiaire d’équipiers qui arrivent sur les bateaux à chaque étape.
Le soir séance rillettes de thon et réception de la famille HAVANITA. Les enfants apprécient et s’intéressent à tout, visitent le bateau, sont super intéressants. Le plus jeune s’est endormi sur la banquette




visite des souks . Visages d'enfants magnifiques.





C’est la première fois que des voiliers sont autorisés dans cette zone.
C’est une grande lagune de 30 kms de long sur 5 de large, un site hautement militarisé, 1/ 3 des habitants tournent autour de la vie militaire. Il n’y a pas d’eau potable (du moins que nous européens puissions boire), des citernes l’amènent de la source de TANTAN à 800 kilomètres…
Heureusement, nous sommes autonomes avec notre dessalinisateur.
A propos de pêche, certains ont fait des pêches miraculeuses (plus de 20 bonites) Notre navigation nous ayant fait descendre plus à l’ouest nous ne somme pas passés sur les bancs mais de généreux navigateurs nous en ont donné et nous avons fait deux kilos de rillettes et quelques barbecues succulents.
Nous sommes arrivés le 26 Octobre vers 16 h 30. Certains arriveront jusqu’à 22 heures. Ce n’est pas une course.
Le 27 Octobre, visite de la Médina, dégustons des brochettes de chameau.



Nous arrivons à DAKHLA au sud Maroc, limite de la Mauritanie au niveau du tropique du cancer. Formalités administratives assez rigoureuses à l’arrivée mais l’organisation nous assiste. Les bateaux au mouillage.



Vacations BLU avec quelques bateaux du RIDS. Maintenant ça marche, nous sommes au point.
Séance émotion : Nanou et Claude nous disent qu’ils ont croisé un bateau non éclairé qui est passé à quelques mètres de leur étrave. Ils ont eu très peur.
Le 25 octobre, après une matinée calme, nous remettons le genaker : 8 nœuds de vent, vitesse 4 nœuds jusqu’aux environs de minuit où, sur une petite rafale, nous prenons un ris dans la Grand voile, amenons le genaker et renvoyons le genois 1 ris pour passer une nuit tranquille.
Le boitier de commande du pilote automatique principal a rendu l’âme et nous sommes sur le pilote secours qui décroche dès qu’il y a plus de 15 nœuds… Nous sommes un des seuls bateaux à avoir un pilote de secours.
La flotte est composée de 3 Amel dont un 54 pieds, 6 OVNI dont 2 365 comme nous, 4 catamarans, 1 trimaran, 3 bateaux anglais 3 suisses, 2 belges et de nombreux 42 à 57 pieds : Halberg Rassy, Jeanneau, Dufour…
5 bateaux ont des enfants à bord dont HAVANITA qui a 4 enfants de 4 à 13 ans sur un course croisière que gèrent Jean et Sybille. Jean a plusieurs transat à son actif sur un 6,5 m.
A l’arrivée dans la lagune, de nombreuses barques de pêcheurs marocains




Nous envoyons le genaker dès le départ mais le replions rapidement car nous passons dans une zone de rafales. Après deux heures de nav nous renvoyons le genaker et le portons presque toute la nuit avec une pointe à 20 nœuds. Au petit matin, passons une zone de calme.
X TREM sous spi




CARATI nos amis belges. Pierre a construit lui-même son bateau




Un OVNI 445 « TI OUANE » passe près de nous.



Le 24 octobre, départ de Santa Cruz de TENERIFE à partir de 10 heures ; nous quittons le ponton vers 10 h 30. Les départs vont s’étaler jusqu'à 12 h 00 au moins. Séance photos au départ entre les bateaux


vendredi 23 octobre 2009

Le 23, réception offerte par la Mairie.
Départ le 24 au matin ; vous pourrez nous suivre grâce à la balise sur le site du Rallye des Iles du Soleil ; n’oubliez pas de zoomer au maximum pour nous voir…

Puerto de la Cruz : petite ville magnifique que nous passons trop rapidement.
Les Canaries sont habitées par 1 million d’habitant. SANTA CRUZ de TENERIFE est la capitale. Une ville très colorée et métissée. Le soir, petit resto très sympa et typique géré par une famille depuis trois générations. Visite de los Gigantes (les géants) : falaises qui surplombent la mer coté ouest.





Ces paysages sont grandioses et très impressionnants ; nous avons l’impression d’être sur une autre planète.



A l’ouest un cratère récemment éteint (dernière éruption aux environs de 1730)



Puis arrivons sur la zone du par national del Teide. Le pico del Teide : 3618 mètres est le point culminant de l’Espagne.



Le 22 ballade dans l’île. Nous franchissons tout d’abord une zone très boisée tropicale alimentée par la couche nuageuse provenant de l’anticyclone des Açores





Mardi 20 mercredi 21, nous restons à la Marina pour divers menus travaux sur le bateau, livraison de gasoil et faisons connaissance avec le reste de la flotte. Il y a 5 bateaux avec des enfants à bord donc un couple de grands parents qui emmènent leur petite fille.
Le bateau HAVANITA a 4 enfants à bord de 4 à 13 ans ; tout le monde participe à la navigation même le plus petit qui fait Des quarts avec son père…






mardi 20 octobre 2009


Nous arrivons le lundi 19 Octobre à 15 h 30 après un dernier bord tribord amure, à la Marina de Santa Cruz de TENERIFE, en 18ème position sur 34 malgré notre handicap du départ et sachant que nous sommes un des plus petits bateaux : Ovni 365. Le plus gros bateau est un Supermaramu de 54 pieds et de nombreux bateaux font entre 42 et 48 pieds.
Le rallye n’est pas une course et chacun le fait à son rythme. Nous n’avons pas mis le spi dans la nuit et nous nous promettons de faire mieux sur la prochaine étape. Certains concurrents, notamment deux cata arriveront dans la nuit du 19 au 20 octobre.


Le 17 octobre : départ de la première étape Madère – Canaries.
Vers 16 heures nous nous préparons. Jean Michel un technicien de l’équipe du rallye embarque sur MALIKA. Il nous apportera pas mal de tuyaux sur l’informatique ;
Avant le passage de la ligne de départ nous envoyons le genaker par 10 nœuds de vent. Nous prenons la corde au passage de la ligne. Sommes bien partis en milieu de flotte et remontons le groupe et crac… le genaker à l’eau et la drisse qui se défile à l’intérieur du mât.
Le capitaine n’est pas content. En effet, c’est un aventurier rencontré à Porto Santo à qui nous avions acheté un bouquin qui, en expert, avait fait ce nœud nous garantissant sa solidité… !
Nous rentrons au port après avoir récupéré la voile à l’eau. Michel monte et ré enfile la drisse avec l’aide de Jean Michel, refait le bon vieux nœud de chaise, redescend, emmagasine le genaker, remonte revérifier que tout est clair la haut et nous repartons avec deux heures de retard. La flotte est déjà à plusieurs miles. Nous prenons une options différente du groupe et passons au nord est des îles Désertas pour ensuite reprendre le cap 195 après les îles Selvagem.
La première partie de la nuit est calme ; ensuite nous sommes portés par un vent de nord est de 7 à 12 noeuds.
Nous avons une balise de tracking. Vous pouvez consulter notre dernière position sur le situe http://www.ilesdusoleil.eu/ dans l’onglet position des bateaux.
Lever de soleil le matin du 18...



Il y a peu de plages sur l’ile et du sable noir. Le soir réunion du RIDS un pot et un buffet nous sont offerts par la Marina. Le personnel y est charmant et parle un excellent français.
Patrick HEBEL l’organisateur nous annonce que nous allons vivre une des cent plus belles aventures existantes pour une durée de 6 mois.

Le 16 visite de la partie nord : piscines naturelles de Porto Moniz.



Après midi petite marche sur le site des 25 fontaines. Madère est un paradis pour les marcheurs le long des 1500 kilomètres de levadas (rigoles qui récupèrent l’eau des montagnes pour arroser les jardins sur les versants sud où poussent bananiers, canne à sucre, agrumes et fruits exotiques).



Le 15 Visite de la plus haute falaise d’Europe : 580 mètres « Cabo Girao ». Les routes sont très sinueuses et pentues. L’Ile a très peu de plat à tel point qu’une partie de l’aéroport a été construit sur un ouvrage d’art débordant sur la mer.

Les maisons traditionnelles de Santana



Le 14 départ pour la marche du Pico Ruivo 1862 mètres.
La végatation coté nord est plus forêt primaire : Eucalyptus, hortensias.



Visite des caves de Madere. Nous apprécions la dégustation.





Visite du jardin botanique. Madère est un jardin qui concentre une variété exceptionnelle de fleurs et d’arbres tropicaux. La douceur de son climat (entre 18 et 28 ° toute l’année) et l’eau à profusion en font un petit paradis.







Les 12 et 13 octobre visite de Funchal, la capitale de cette province autonome portugaise qui compte 250 000 habitants.



Le 11 Octobre visite de Machico, petite ville de la cote sud. C’est le jour de la fête religieuse, cérémonie, procession dans la ville avec des cierges immenses. L’Eglise est magnifiquement fleurie d’aromes rouges.



Le 10 Octobre faisons une petite marche sur la pointe Est de Sao Lourenço et la Ponta de Castelo. D’impressionnants rochers colorés sortent de l’eau, Madère est un gros caillou provenant de la dorsale volcanique qui a vu le jour il y a 20 millions d’années.





Le 9 Octobre, traversée Porto Santo – Madere ; 6 heures de navigation. Au loin une baleine sort de l’eau et retombe dans un plouf… trop loin… désolés, pas de photo.
Arrivée à la Marina de Quinta do Lorde par temps calme. Par fort vent du sud, l’entrée du port doit être très impressionnante, voire impossible.






jeudi 8 octobre 2009


Les accros d’Internet : corvée ou réjouissance… Y a-t-il du monde sur skype ? sur MSN ?



les petits moulins.



Le sud est de l’île. Vue du sommet du pico de Castelo.



Visite de l’île en quad en compagnie de Stéphane et Bernadette.



Les vignes produisant le Madère. Les grappes y pourrissent sur Pied avant d’être récoltées.




Le 2, 3, 4, 5, 6 et 7 octobre, repos, beaucoup de rencontres de marins, apéritifs tardifs… jusqu’à minuit une heure tous les soirs.
L’île de PORTO SANTO fut la première ile de l’archipel de MADERE découverte par deux marins explorateurs du roi portugais Henri le Navigateur, totalement par hasard car leur caravelle fut entraînée au large par un coup de vent : Joao Gonçalves Zarco et Tristao Vaz Teixeira purent se réfugier sous le vent de l’île qu’il dénommèrent « port saint ». Ayant observé qu’un autre relief pointait à l’horizon, Zarco y retournera l’année suivante et débarquera à Machico pour y fonder Funchal en 1421 sur l’île de MADERE.
PORTO SANTO fait 12 kilomètres sur 4. C’est toujours une base de l’Otan.

belle plage du Sud. La Calheta.

samedi 3 octobre 2009


Sur la digue du port, sur plusieurs centaines de mètres, les équipages des bateaux en transit ont laissé leur trace. Nous reconnaissons notre ami Gigouille qui a laissé son « tag » une cagouille



Nos amis de CARATI ont prévu de rentrer en Belgique pour quelques jours et avant cela partent visiter l’île en quad. Nous ferons la même chose avec Bernadette et Stéphane dans quelques jours mais préférons attendre que les sommets soient bien dégagés.
Anne et Marie et Pierre




Le 3 Octobre une dépression de sud ouest passe et le temps est gris.



Le 2 octobre, repos et récupération, apéro entres bateaux. Belle plage



Nous arrivons à PORTO SANTOS, l’île qui se trouve à 45 miles au nord de MADERE. Arrivée à 18 heures après 101 heures de navigation et près de 600 miles parcourus. Nos amis sont arrivés quelques heures plus tôt en début et en milieu d’après midi.
A l’arrivée nous sommes accueillis par Sylvie du bateau TENGIVAG. Elle est là depuis 10 jours avec Bruno son mari, Emma et Lucile ses deux filles. Nous avions fait connaissance à la réunion du RIDS en décembre 2008 et avons gardé quelques contacts depuis.
L’ile nous semble une escale idéale pour se reposer une huitaine de jours. 25 à 28 ° (un peu humide) et l’eau à 25°. Discussion avec les voisins





Le 29 septembre : vent de Nord ouest, maxi 10 nœuds : journée genaker à 60 et 90 degrés du vent. Vitesse 4 à 5 nœuds et mer belle. Nous modifions le cap pour prendre légèrement plus au sud.
Le 30 Septembre : calme la journée et très agité la nuit. Le vent de sud ouest lève la mer.
La nuit du 30 au 1er octobre est très agitée : 25 à 28 nœuds de vent avec une belle houle au près. Le bateau réagit bien. La journée du 1er est aussi très physique mais nous avons PORTO SANTOS en vue.

Quelques déferlantes frappent le bateau sur babord ainsi que l’équipage.

Le 28 Septembre un peu plus calme ; obligés de remettre le moteur pour assister les voiles. Prise d’une dorade coryphène, très jolie, facile de lever les filets et à déguster en sushi, cuit au citron… Nous passons une bonne nuit. Nous dormons 2 fois 3 heures chacun et nous reposons en plus dans la journée. Quelques échanges à la radio avec nos compagnons de voyage mais nous ne nous voyons plus depuis la première nuit.


Dans la nuit nous rencontrons des pêcheurs marocains qui déploient de longs filets dérivants. Un chalutier marocain nous fonce dessus et nous poursuit. Nous ne comprenons pas pourquoi et réussissons à le semer mais nous trouvons pris au piège dans un filet. Merci OVNI : Après avoir relevé la quille et le safran, nous nous en sortons facilement ; nous comprenons alors que les pêcheurs souhaitaient simplement nous guider ou nous avertir du danger…
CARATI s’est retrouvé lui aussi pris dans un filet à quelques miles et ce sont les pêcheurs qui l’ont dégagé, obligés de couper le filet.
Un peu plus loin nous suivons les indications d’un autre bateau de pêcheurs qui nous guident hors de la zone des filets.
Néanmoins ce fut une belle navigation ces premières 24 heures : génois et grand voile, vitesse de 6 à 7 nœuds. Nuit un peu fatigante car l’attention a été soutenue.

Traversée du rail des cargos de nuit, toujours aussi impressionnant. Quelques cargos nous passent à moins d’un mile ½ mais aucun souci avec l’AIS. Brigitte dort c’est Michel qui a pris le premier quart.



Le 27 septembre : départ de GIBRALTAR à 13 heures : 2 heures après la marée haute à GIBRALTAR. Le détroit se passe bien au moteur contre un vent faible et un léger courant de face. Il y a toujours une rentrée importante d’eau de l’Atlantique pour compenser l’évaporation de l’eau en Méditerranée.
Passage devant TARIFA après quelques heures au cap 270 puis prenons le cap 250 : route directe sur MADERE.



Le 26 Septembre : départ de BENALMADENA en compagnie de CARATI. Première partie calme mais quelques heures plus tard, après la pointe de Calaburio nous traversons de gros orages : 35 nœuds de vent et des trombes d’eau. Navigation au près : 2 ris puis trois par dans la Grand Voile et trinquette.
Arrivée à GIBRALTAR bien ventée aussi. Il n’y a pas de place dans les marinas anglaises. Après avoir fait le plein de gasoil à un tarif très intéressant, nous allons au mouillage le long de la piste de l’aéroport où nous retrouvons enfin SAGITTAIRE 47 le bateau de Stéphane et Bernadette avec lesquels nous communiquons depuis quelques temps mais que nous n’avons pas encore vus.
Après consultation de la météo, nous décidons de partir demain et de faire route à 3 bateaux.





On a dit de BENALMADENA que c’est une des plus belles marinas du monde ; au moins une des plus touristiques. Tarif raisonnable. On y trouve toutes sortes de vieux gréements, une jonque et même un ancien vapeur du Mississipi….
Le bateau CARATI récupère ses deux équipiers : Gérard et Philippe.