jeudi 24 septembre 2009



La Sierra Nevada...

Port deMOTRIL Nous nous amarrons dans le port commercial et allons diner. Au retour la police du port nous réclame un prix exhorbitant. Nous partons au mouillage à la sortie du port. Un peu plus tard, on nous fait déplacer encore une fois car nous sommes trop près du passage... Mais qu'ont-il donc contre nous ?





suivons CARATI le bateau construit par Pierre. Au loin la Sierra Nevada;



23 septembre Départ de Aguadulce pour Motril en compagnie de Pierre et Anne Marie. Navigation calme , sur notre route de nombreux dauphins (plus de cent) en chasse et devant, les poissons volants qui se sauvent, sous le regard de quelques fous de Bassan. Plus loin, deux espadons dorment en surface, ils plongent lorsque nous arrivons sur eux.



Magnifique grande plage près du port et grande promenade. Finalement Brigitte et Francis vont sans doute hiverner ici ; ils vivent sur leur bateau à plein temps et s’installent pour l’hiver dans un endroit plaisant. Aguadulce a l'air de leur convenir.



Nous y resterons 3 jours et c’est là que Pierre et Anne Marie sur CARATI nous rejoignent. Nous les avions déjà rencontrés plusieurs fois, notamment à Port Saint Louis. Nous allons naviguer ensemble jusqu’à Madere.



Port de Aguadulce nous arrivons le 20 septembre dans ce joli port qui signifie eau douce. (Elle doit descendre des montagnes qui sont justes derrière.) Très bien accueillis par Jessica, la « capitaine » et placés non loin de Hyadum, le bateau de Brigitte et Francis que nous sommes heureux de revoir. Brigitte nous régale d’un carry d’agneau succulent.



Cabo de Gata : Pointe rocheuse qui marque l’entrée dans la mer d’Alboran, qui marque souvent aussi un changement de météo. En effet le vent a tourné et nous permets de nous diriger vers Aguadulce.



Ce n’est que le 19 que nous partons d’Aguilas pour Garrucha, petit port surtout de pêcheurs. "Capitale" de la gambas, puis, tôt le lendemain matin nous partons pour Aguadulce.
En route, le bateau Gigouille nous appelle à la VHF, nous sommes en train de les croiser. Ce sont Yannik et Nadine que nous avions rencontré il y a deux ans à LA ROCHELLE. Ils remontent passer l’hiver sur la côte d’azur sur leur Ovni 385. Echanges à la radio, nos routes divergent. Nous n’aurons pas l’occasion de nous voir cette fois-ci.


jeudi 17 septembre 2009




Nous trouvons une marina ouverte depuis quelques mois seulement, à l’ouest d’AGUILAS.
Port beton et inox d’une securité exceptionnelle et d’une infrastructure sans reproche.
Et d’un prix raisonnable. .. Et en plus nous captons une wifi gratuite à l'intérieur du bateau !! exceptionnel.
Aguilas est une station balnéaire avec de très belles plages, malheureusement le 17 un vent de 30 nœuds de nord ouest ne nous engage pas à la baignade.





Nous décidons de ne pas nous arrêter à Carthagene et de poursuivre un maximum car le vent est favorable et la mer est calme dans l’après midi du 16. photo : betonnage sur la cote au niveau de Carthagene.






Les 15 et 16 septembre : 30 heures de navigation 170 miles.
Nous passons dans une zone de convergence d’un vent froid de nord et d’une remontée chaude de sud ce qui crée des orages.
Le radar, heureusement, nous détecte parfaitement les zones orageuses, quelquefois à seulement 2 miles ce qui nous permet de les éviter. Nous sommes environnés de gros nuages et d’éclairs.
Il n’y a pas vraiment de risque car le bateau est une cade de Faraday mais un orage peut provoquer des dommages sur l’électronique.
Au petit matin du 16, nous apercevons derrière nous des colonnes d’eau en tornade qui montent dans le ciel, seulement à 5 ou 6 miles. Ouf nous les avons évités.
Un autre bateau français navigant près de nous nous dira plus tard qu’il a endommagé ses voiles et cassé une latte dans une bourrasque à 30 nœuds.
Quant à nous, nous naviguions sous voile réduire : 1 ou 2 ris dans la GV et sous trinquette.




Le 14 de Ibiza à Formentera. (photo : passage de Freu grand) Ile très sympathique au sud d’Ibiza. La encore le port est à 110 euros la nuit… Petit avitaillement et repartons au mouillage à l’entrée. Bonne tenue sur un fond de sable de 2 mètres ; Nuitée très orageuse !
Décision à prendre : rester ici et subir une forte dépression à venir (plus de 30 nœuds de vent et une houle de 3 ou 4 mètres) ou partir pour la cote sud est espagnole, un peu dans la tourmente et avec de gros orages en perspectives (1008 hpa) nous prenons la décision de partir le 15 à midi.


Le 13 septembre : Andratx – Ibiza. Nous restons au mouillage à l’est du port. (hors de nos moyens) et subissons un orage dans la nuit.



Après le départ de Richard et Nicole reprenons la navigation le 12 ; de port Soller à Port Andratx., sur la cote Ouest de Majorque. Mouillage assez rouleur. Port très prisé près de Palma.


lundi 14 septembre 2009


Le soir un super resto à ne pas louper à Port Soller : le Baléar qui nous est recommandé par Marie une commerçante française.
Vue du port de Soller prise au sommet de l'ile 1447 m



du Monastère de Luc, allons jusqu’à la baie de Polenza en voiture. Bain sur l’une des plus belles plages de l’ile : la plage de Formentor.





Le 10 septembre visite de Fornalux en voiture en compagnie de Nicole et Richard.









Arrivons dans le magnifique port de Soller au nord de Majorque.
Le 9 septembre allons à Palma par un petit train traditionnel qui longe les vallées plantées d’oliviers centenaires. Visite de Palma , la cathédrale, le port. Puis nous récupérons Nicole à l’aéroport. Il fait chaud 35 ° et 30 dans le bateau.







Enfin le départ le 6 septembre à 13 h 30. Quelques petits déboires : plus d’AIS et le pilote un peu fou ; panne vite trouvée car une feuille de papier alu déboussolait le compas dans la soute.
54 heures de navigation par vent portant d’Est d 3 à 12 nœuds avec une pointe de vitesse à 8 nœuds sous genaker, Richard à la barre pour son quart de veille de nuit.



Du 1er au 5 septembre, un grand mistral sur terre et sur mer nous empêche de partir.
Nombreuses rencontres : Daniele et Alain sur leur cata ; des anciens participants du RIDS, lui ingénieur en communication à la retraite nous donne quelques tuyaux.
Un coup Un couple de suisses qui arrivent d’un tour du monde en 4 ans nous font rêver de Bora bora, Tahiti…
Un quincagénaire qui prépare une transat en solitaire (dyalisé une heure sur 4) et doit prévoir plus de 1000 litres de dyalise pour son départ…
Franck un jeune rêveur qui reconstruit une épave de 13 m 5 en acier.
Et surprise, Pierre le Belge que nous avons rencontrés au printemps à Corinthe, qui prépare aussi le RIDS avec son épouse Anne Marie. Nous déjeunons ensemble.
Quand Pierre raconte qu’il a compté plus de 7000 heures de travail pour la construction de son magnifique bateau de 13 mètres, Richard n’en revient pas.













Bonne ambiance, chants, danse. le bateau est au complet avec 7 personnes à bord. La soirée se

termine tard ; heureusement nous n'avons pas trop de voisins...





















et, comme il se doit, une bonne petite fête, surtour le 31 du mois d’août, anniversaire de Brigitte, avec Richard, Annie et Michel, Chantal et Christian.









Le 31 août remise à l’eau de Malika




Nous sommes arrivés à Port Saint Louis du Rhône le 27 août. Préparation du bateau les 28, 29 et 30 avec l’aide de Michel d’abord puis Richard qui nous rejoint.
(remontage des voiles, installation des enrouleurs d’amarres, installation d’une chaise pour adapter l’hydrogénérateur, antifouling, montage de silembloc sur l’alternateur, extensions du taud de soleil, détartrage des tuyaux sanitaires, ETC…il fait très chaud : 35 ° et quelques moustiques en prime



Nous avons bien profité de nos petits enfants : Mathis Alix et Kali cet été, ainsi que de nos amis et familles. Nous voilà repartis.