vendredi 30 avril 2010
















Dernière étape : AFUA. Petite ville sympathique et première nuit agitée. Ici il y a une renverse et Malika à 6H du matin est entrainée avec un autre bateau dans le milieu du fleuve.
La ville est constuite entièrement sur pilotis ; on a l’impression d’être sur une ile flottante.
Vue sur l’église, place publique sur pilotis, la piste d’aérodrome surhaussée, les rues sont surhaussées aussi, en bois ou béton, et même la plage est en bois.











Un catamaran qui n’a plus qu’un moteur en état de marche est remorqué par le Sao Joao (bateau pilote). A plusieurs reprises nous attendons les retardataires pour former un convoi et garder la visibilité sur l’ensemble de la flotte pour éviter tout problème. Récemment nous avons rencontré un français qui habite sur cette partie de l’Amazone. Il nous a parlé d’actes de piratage qui ont eu lieu sur le fleuve. A Gurupa un convoyeur a été assassiné et sa cargaison de matériaux de construction volée par une bande. Pour notre part nous sommes bien protégés par 5 policiers armés qui sont à bord du Sao Joao.
- L’Amazone charrie des tonnes de fruits provenant de la forêt.




- mouillage paisible



Puis encore une longue route entre Gurupa et Serraria.
Le soir après la visite de la petite communauté très pauvre, nous sommes invités à l’apéro sur un autre bateau. Soudain un orage, pluie diluvienne, nous sommes à plus d’un kilomètre de Malika. Notre voisin de mouillage annonce par radio que son bateau et le notre se rapprochent dangereusement. Nous reprenons l’annexe sous des trombes d’eau et pratiquement sans visibilité le long de la forêt. Nous arrivons sur Malika qui n’a pas bougé mais évite (tourne autour de son ancre). Nous en sommes quittes pour une douche et ramenons plus de 50 litres d’eau de pluie dans l’annexe. Le hublot avant étant mal fermé, la cabine avant est inondée. Peu importe nous dormirons dans la cabine arrière.

Dernière navigation dans les dédales de l’Amazone. En bleu la trace de Malika.












La nuit un énorme tronc s’est emmêlé au mouillage d’un bateau ancré en amont de Malika et le fait dériver dans notre direction. Appel des « bombeiros » qui plongent et le décroche à l’aide de la « Lancia » vedette rapide des pompiers ; Nous dormons avec la VHF allumée pour nous prévenir en cas de problème…
Tout le long de la descende du fleuve nombreuses habitations sur pilotis :














Le soir à Gurupa nous dinons avec un couple de navigateur. Au menu : plat de spaghettis, plat de haricots rouges, plat de riz et farine de manioc (accompagnement traditionnel) , salade de tomates oignons. Poulet délicieusement mijoté. Apéritif et bières : uniquement des 60 cl le tout pour 50 reals à 4 soit 5 euros par personne.
- Village de Gurupa.

- promenade dans les furos avec notre annexe.












De Almeirim à Gurupa de gros nuages nous rattrapent et encore des barges et des bateaux de passager qui remontent ou descendent le fleuve.







La nuit nous subirons un coup de vent et des trombes d’eau. La visibilité sous grain est à moins de trois mètres. De nombreux bateaux dérapent (l’ancre décroche) Malika ne bronche pas avec ses 30 mètres de chaîne et son ancre braque.

De Prainha à Almeirim : encore une longue étape. Le soir nous invitons un couple de participants à boire un verre sur Malika.


La solidarité est grande même si quelques caractères se révèlent et tout le monde est prêt à rendre service. Ainsi Nicole qui vient d’arriver à Santarem nous ramène de France un régulateur de charge. Merci encore.


Lors des mouillages des dauphins roses appelés « botos » tournent autour des bateaux.


Navigation descente de l’AMAZONE. Nous parcourons jusqu’à 100 miles en un jour avec le courant (200 kms) pour arriver au petit village de Prainha ; nous descendons à terre pour y manger un ragout de tortue (fameux)



Vous connaissez les noix de cajou ? Un fruit : une noix, mais il ne faut pas essayer de la croquer sans qu'elle soit grillée... On risque une grave irritation de la bouche.





Malika à Luis Correia :

Voilier local














Les danseuses de Luis Correia











Michel et Brigitte à la barre de MALIKA








ALTER DO CHAO : De ci de là quelques photos :

Tous les ans des habitants de la forêt s’invitent sur des bateaux du RIDS (serpent sur la plage arrière ou dans la chaîne de mouillage ; araignée…) cette année c’est une grosse bébête qui s’est invitée sur ENEZ MIMOSA notre ami Bernard A 5 heures du mat un paresseux « courageux » ayant traversé le lac à la nage, s’est hissé sur son bateau par la chaîne de l’ancre ou par l’arrière et a réveillé l’équipage en essayant de grimper au mât. Après une grande frayeur et quelques tentatives pour le déloger, nos amis ont appelé les « bombeiros » qui sont intervenus et non sans peine l’ont tiré jusqu’à la rive pour le relâcher.





mercredi 7 avril 2010







- liane tressée
- fromagers géants l’un a plus de 1500 ans ; plus de 50 mètres de haut.
- notre yacht local pour les 3 jours.















Le soir diner autour d’un feu de camp sur la plage improvisé pas le capitaine. Chants autour du feu, en français et en brésilien (le capitaine et la cuisinière sont excellents).
Le lendemain lever à 5 heures pour une randonnée de 8 heures de marche dans la forêt primaire en compagnie de guides natifs de la communauté Maguari (3 guides + notre guide interprète) à la découverte des arbres géants, de la flore et de la faune locale. Par plus de 30° dans une atmosphère humide. Nous sommes « dégoulinants » mais émerveillés.
- grands arbres de la forêt primaire
- araignée












- récolte du latex sur hévéa
- Produits issus du latex artisanal certifié bio
- Michel et Brigitte dans le village.












Le second jour visite du village des indiens Marituba, présentation de leur mode de vie, ballade en forêt accompagnés de guides locaux, l’après midi découverte de la communauté Maguari. Fabrique de latex et de ses produits
- famille indienne
- le troupeau de zébus





Nuit en hamac 12 personnes dans le bateau plus le guide et 5 personnes d’équipage. La plupart d’entre nous n’ont jamais dormi en hamac…






Le soir des membres d’une tribu indienne viennent nous chercher en pirogue. Il s’agit des Mundurukus pour nous présenter leur rituel
Ces indiens sont très soucieux de leur culture ancestrale et reçoivent très peu de touristes. Aux dires de l’agence pas plus d’une centaine par an.
Pour rencontrer cette tribu qui vit dans le parc, il faut des autorisations spécifiques obtenues auprès de l’IBAMA (Environnement et préservation de la culture).









Nous rentrons pour diner et dormir sur notre embarcation
- coucher de soleil sur le Tapajos après un bon bain.







Pendant la ballade en forêt l'une de nos guides confectionne un éventail avec une branche de palmier.

cette même technique de tressage sert aussi pour les toitures.









Lors de la descende en pirogue, Brigitte en tête de convoi voit des loutres.
- descente en pirogue. Brin de soleil le guide indien de la pirogue
- nid d’oiseau







Puis marche dans la forêt. Le jaguar y est fréquent. Les habitants ont des chiens de couleur clair qui les effrayent ou les chassent.
Nous redescendrons un petit cours d’eau pour terminer dans des mangroves où l’on peut trouver l’anaconda ou le boa constrictor ; nous n’en verrons pas mais il vaut mieux ne pas trainer la nuit seul.
Nous verrons seulement sur un sentier un serpent corail très venimeux
- serpent corail