samedi 12 juin 2010


-un dernier coucou à Malika qui va se reposer 5 mois.
Nous repartons le 28 mai via Sainte Lucie, Londres, Paris et Poitiers.
Le bilan de notre voyage :
-9 mois – environ 1000 miles, - 3 continents visités et une remontée de l’Amazone sur environ 1000 kms. (Pratiquement impossible sans l’organisation).
Nous avons aimé Madère et le Cap Vert (notamment Santo Antao) magnifique pour des randonnées. A découvrir.
- le SINE SALOUN (Sénégal)
-L’accueil après 16 jours de navigation à Salvador de Bahia,
-Recevoir nos amis et naviguer avec eux dans la Baie de tous les Saints.
-La Caïpirinha, Noël et le Premier de l’an au chaud et même très chaud. ..
-L’archipel de Fernando de Noronha et ses plages magnifiques aux eaux riches en faune.
-Luis Correia, ses dunes sauvages et l’accueil qui nous a été réservé ; dommage le mouillage n’est pas sur … il nous a apporté une expérience en la matière.
- le dépaysement de l’Amazone, et la gentillesse des habitants. Santarem et Alter do Chao au mouillage paradisiaque, incontournables pour une découverte de la forêt primaire et des villages d’indiens.
- Kourou, un petit retour aux sources française : camembert, saucisson, pain et vin.
Et bien sur tous les amis skippeurs et équipiers avec qui nous avons lié amitié et avec lesquels nous gardons des contacts.
Quelques galères quand même :
-quelques pannes mais toujours résolues ;
-Les 40° et parfois plus, l’humidité…
-les décrochages au mouillage à Luis Correia et dans l’Amazone ; dus aux renverses de marées ou bien aux iles flottantes.
-les quelques moustiques et nonos ; nous nous sommes tout de même bien protégés avec notre moustiquaire.
-le manque de bon pain et de vin sur le Brésil
-les difficultés pour arriver à communiquer ; même si nous trouvions souvent des lieux équipés, les débits n’étaient pas terribles. ..
-l’éloignement de la famille et des amis pour une si longue période.
Bilan de notre voyage
Globalement le rallye des iles du soleil nous a apporté une meilleure connaissance de la navigation et de nous même et surtout de Malika.
La participation au rallye est très largement positive. Nous avons visité des lieux où nous n’aurions pas pu aller sans organisation. La trans Amazone est une formidable aventure. Incontournable d’aller jusqu’à ALTER DO CHAO. Un vrai paradis.


jeudi 3 juin 2010
















Nous profitons de nos derniers jours pour faire une visite sur les plages de l’Est où les tortues luths viennent pondre la nuit pour éviter les prédateurs.
-arrêt pour diner entre amis avant d’arriver aux plages des tortues
-Brigitte salue Madame Tortue
-La ponte
-puis deux mois après naissent les bébés qui rejoignent la mer de nuit afin d’éviter les prédateurs. Ils nageront sans interruption pendant 10 jours sans se nourrir… pour peut être un jour venir manger les méduses sur nos cotes comme nous avons pu le constater il y a quelques années au large de Bourgenay.






-Trinidad est une énorme plate forme de stockage de voiliers mais on peut aussi trouver des bateaux de tous genres : câbleurs, pétroliers, et surtout de très gros remorqueurs pour entrainer les plateformes pétrolières ou gazières.








-Réparation des bouts par 35 à 38°.
-Malika sort de l’eau.
-Malika repose à terre.
Encore 5 à 6 jours de travaux pour terminer la maintenance. Nous lui installons une climatisation pour l’assécher pendant notre absence. Ici la saison des pluies commence et nous sommes toujours dans une zone tropicale.














-Les 60 mètres de chaine et 60 mètres de câblot de mouillage sont rincés. On peut constater la dé galvanisation due aux eaux acides de l’Amazone.
-Démontage des appendices de tête de mât.
-Malika dépouillée après 6 jours de travaux.
-le regard des pélicans.






Trinidad et Tobago est une ancienne colonie anglaise. On y parle anglais. La population est composée de blancs, indiens (asiatiques immigrés durant la colonisation anglaise) et noirs créoles.
Ces iles sont hors région cyclonique et offrent de nombreuses possibilités de stockage de bateaux européens et américains.
La marina est très sympathique et offre tous les services possibles. Nous apprécions après avoir passé plusieurs mois au mouillage.
Nous resterons 6 jours à la Marina pour désarmer complètement le bateau ; nous sommes 6 bateaux du RIDS et d’autres vont venir.
-Les 50 cordages : drisses, écoutes, amarres… sont lavés, séchés, adoucis et stockés.
-Les 7 voiles de Malika sont dessalées séchées et rangées.






Le 11 mai, nous quittons TOBAGO pour rejoindre TRINIDAD, la cote Ouest : Chaguaramas est situé à environ 60 miles de TOBAGO ; en partant à 6 heures du matin nous arriverons vers 16 heures faire nos formalités de douane et d’immigration à la Marina de Crews-Inn.
- Arrivée sur Trinidad. Au fond on peut apercevoir la pointe Est du Venezuela.


vendredi 14 mai 2010


Nous partons à Buccoo Bay au Nord Ouest, près d’un atoll.
– pêche locale.




Le lendemain matin 3 autres bateaux vont arriver, tandis qu’Agapanthe 2 était déjà sur place depuis le début de la matinée.
Charlotteville, petite ville où la vie semble fonctionner au ralenti.
- couleur locale




Un incident de turbine de pompe à eau qui a été changée à Kourou nous gâche un peu cette belle navigation, Michel démonte plusieurs fois les durites de l’échangeur pour essayer de retrouver les pales de la turbine qui coincent quelque part et ne permettent pas le refroidissement du moteur.
Quelques heures encore pour l’arrivée sur Tobago et nous aurons effectué 600 miles en 86 heures.
Nous avons fait route avec nos amis Phillip et Norma de MINNIE B : un Ovni 395, mais il s’est dirigé vers SCARBOROUG et nous vers CHARLOTTEVILLE.
Nous nous ancrons dans l’anse des Pirates à CHARLOTTEVILLE



Le 1er mai nous partons des Iles du Salut vers 7 h 30 en direction de TOBAGO. Après quelques heures de moteur, nous nous apercevons que la bôme est pratiquement sortie de l’axe du vit de mulet. Un heure et demie de travail sur une mer agitée est nécessaire pour remettre en place à l’aide de la drisse de GV tirant par le haut et d’un palan tirant par l’avant…
La première journée de navigation nous permet de faire 171 miles,
La 2ème journée nous faisons 186 miles.
Nous faisons toujours des quarts de 3 heures la nuit.
Le 3ème jour : 200 miles ! Un record pour Malika, avec un bon courant favorable et un vent de travers de 8 à 20 nœuds.
- Malika à 9,6 nœuds avec un vent de 14 nœuds.








- les principaux habitants sont des rongeurs : les agoutis
- Bâtiments du bagne
- vue sur l’Ile du Diable



jeudi 13 mai 2010







Les Iles du Salut, 3 iles situées à environ 15 kms de Kourou où sont passés des milliers de bagnards dont Seznek et Dreyfus. Nous y ancrons Malika pour visiter l’Ile Royale et L’ile Saint Joseph. L’ile du Diable n’est pas visitable. L’accès est interdit.
- restes des cellules de St Joseph.













Visite de Cayenne :
– hôtel de ville,
- Place des Palmistes





Sortie à Cacao, petite ville à 150 kms à l’intérieur de la Guyane où une communauté Hmong est installée et cultive des fruits et légumes pour approvisionner les marchés de Cayenne.
On trouve près de Cacao des anciennes mines d’or.
- forêt profonde de Guyane.












Ici à Kourou il fait un peu moins chaud que dans l’Amazone (seulement 30° dans le bateau) mais l’humidité est très importante car il pleut quotidiennement et en quantité… L’intérieur du bateau est très humide et des taches de moisissure apparaissent.

Sortie au Centre Spatial CNES
La visite est très intéressante. Le site s’étend sur plusieurs centaines d’hectares, bien gardé par les légionnaires et pour la sécurité par les pompiers de Paris. Près de 1200 personnes travaillent ici sur ce centre de lancement.
– pas de tir d’Ariane 4
– centre de lancement
– salle de contrôle
- pas de tir Ariane 5.









Nous débarquons sur le ponton des pêcheurs.

–déchargement des poissons






Le mouillage dans le fleuve Kourou nous rappelle un peu l’Amazone avec des courants forts qui s’inversent. Malika est bien ancrée dans la vase et n’a pas bougé.

Ici nous retrouvons un petit coin de France, un super U : baguettes, vin rouge, saucisson, camembert.
- Des petits marchés




lundi 10 mai 2010


Il nous faut 36 heures pour sortir du delta de l’Amazone. Cet immense fleuve qui a son embouchure représente deux fois la largeur de la manche entre Brest et l’Angleterre. L’ile de Marajo, grande comme la Suisse est située au milieu.
Pendant presque deux jours nous allons naviguer dans des eaux boueuses saumâtres et peu profondes. L’Amazone charrie l’équivalent du pain de sucre de sédiments par jour.
Nous naviguons 3 nuits et 3 jours ½ pour arriver aux Iles du Salut. Les vents n’ayant pas été favorables nous feront beaucoup de voile – moteur. Heureusement il ya un courant de 2 à 4 nœuds qui nous propulse vers le Nord Ouest.
- arrivée aux Iles du Salut



La moitié de la flotte continue la route sur la Guyanne. Nous passerons une dernière nuit au mouillage de Mexiana avec une dizaine de bateaux.
Le mardi 20 à 5 h 30, nous partons pour la Guyanne : Nous accompagnerons pendant une journée « MahéSadry » un catamaran qui n’a plus qu’un moteur sur deux.
Nouveau passage de l’équateur



- nous remorquons ENEZ MIMOSA pendant quelques heures le temps de changer une turbine.



Le 19 avril : AFUA – MEXIANE : 60 miles (120 kms)
Le Sao Joao, bateau pilote, nous sort des dernières passes et nous quitte, sur un dernier adieu. Sur le toit, l’équipage, les bombeiros, les policiers.



Puis dernière caïpirinha tous ensemble avec Jacqueline et Patrick les organisateurs du RIDS.
Merci encore à toute l’organisation qui nous a permis de réaliser ce fabuleux voyage.




Dernier soir à AFUA, tous les participants sont là pour assister au départ de Nicolas, l’intervenant du Brésil, un français qui habite MACAPA à quelques heures d’ici. Les au revoir sont émouvants, nous avons passé 6 mois ensemble ;








- une soirée animée avec l’équipage de ENEZ MIMOSA et celui de TENGIVAG









- Michel muni d’une machette pour dégager la chaîne







Nous sommes prévenus par radio que Malika dérape, entrainée par des « mororés ».
Michel Et « Nanard » prennent l’annexe et la rattrapent avant l’arrivée des bombeiros prévenus aussi par radio et dégagent pas moins de 2 mètres de hauteur de branchages et d’herbes qui sont accrochés à la chaîne. Ce soir il tombe une pluie diluvienne, sans doute 10 à 15 cms en quelques heures. Dans la nuit plusieurs bateaux reçoivent des arbres entiers sur leur chaine de mouillage…
Les bombeiros dégagent Malika







Marie Paule et Bernard nos amis de "Enez Mimosa"



- famille HAVANITA