mercredi 17 juin 2009


Malheureusement le moteur de l'annexe nous a lachés, nous sommes obligés de ramer...






Dans la pétole on s’occupe comme on peu : Brigitte au sudoku et mots croisés, Michel dans le bricolage ou à recenser les larves de méduses de la mer de Ligure… estimation sur 50 miles au carré, à raison de 20 larves au mètre carré, ceci représente 200 milliards de ces petits êtres ; la réalité est sans doute bien plus puisque nous avons vu des larves pratiquement jusqu’à Porquerolles… Sans doute mille milliards sont en train d’éclore. Nous avons rencontré un seul prédateur : une tortue. Serait-ce l’année des méduses ?

-Pianosa, tribord,
-Elbe et Capraia à tribord.
Passage du Cap Corse le 15 juin à 12 heures. Le vent force A15 à 18 nœuds, houle de 2 mètres, allure travers, un ris dans la GV 2 dans le génois, marchons à 7 nœuds. Seulement quelques heures, puis route directe PORQUEROLLES dans la pétole.

Arrivée à PORQUEROLLES le 16 à l’heure de l’apéro. Nous sommes invités sur Malcom par Geneviève et Jean Louis.
Navigation :
Heures : 54
Miles : 280
Prochaine étape Hyères à une dizaine de miles ; quelques travaux sont prévus avec des accastilleurs locaux :
-réparation des fermetures du lazzi bag,
-électronique POCHON,
-pièces moteur Volvo
Puis nous regagnerons Port Saint Louis du Rhône (nous ferons sans doute une étape dans les calanques de Cassis) où nous allons rester du 20 au 26 juin pour :
-carénage bateau,
-entretien divers et divers aménagements : chaise moteur annexe, réaménagement des mouillages, rangement des voiles, entretien des moteurs.

Notre voyage : départ du 17 mars de Hyères, Arrivée : 17 juin à Hyères ; 3 mois de navigation, 2700 miles.
Le but était :
Tester le bateau et nous tester en navigation,
Mais aussi découvrir le bassin Méditerranéen et notamment la Grèce dont nous rêvions.
Nous avons aimé les belles et grandes traversées :
-Bonifacio – Palerme en 48 heures uniquement à la voile au portant : 340 miles en 48 heures, en compagnie de Régis,
-Roccella Ionica – Céfalonie : dont 24 heures sous genaker : avec 6 nœuds de vent, nous avançons à 4 à 5 nœuds.
-Pylos (Péloponnèse) – Messine : dont 20 heures de grand largue : avec 12 nœuds de vent, nous avançons à 6 – 6,5.

Nous avons apprécié la gratuité des ports grecs ; la plupart des marinas en chantier non terminé, sans eau ni électricité mais Malika est autonome en eau et énergie.
Nous avons apprécié la cuisine grecque des tavernas,
-l'ouzo (pastis grec) et la Mythos (biere grecque) les viens de Santorin, l'octopus (poulpe)
La diversité des îles visitées, Santorin grandiose, Amorgos : inoubliable,
Nous avons moins aimé :
-les tarifs des ports siciliens et italiens,
-les coups de vent en avril sur la Sicile que nous avons pu éviter grâce à nos moyens de communication et de prévision météo. Nous avons su par exemple qu’un bateau qui a tenté de passer le détroit de Messines une journée après nous a du renoncer et se mettre en fuite avec 50 nœuds de vent.
Jean Louis et Geneviève, au retour, une journée après nous sans fichier météo précis ont pris un coup de vent de 50 nœuds à la sortie. Ca décoiffe.
Nous n’avons pas aimé les longues pétoles et les vents de face,

Nous avons apprécié la compagn ie de Michel et Annie sur les 4 semaines passées ensemble.
Nous avons adoré : quelques rencontres intéressantes,
-A Roccella Ionica : Vicky et Steph les australiens,
-Pierre et Marie et leur trismus, avec qui nous nous nous sommes suivis une quinzaine de jours,
-Eugène et Madeleine des figures du port de Pylos,
-Jean-Louis et Geneviève avec qui nous avons décidé d’emblée de faire route ensemble ROME – PORQUEROLLES.

La vie quotidienne en navigation :
-prendre les sacs à dos et faire plusieurs kilomètres à pied pour faire l’avitaillement…
-rechercher les points internet (préparer les messages et la transmission des mels et blog et la prise des fichiers météo) nous occupe plusieurs heures et cela est important pour nous de communiquer et de recevoir des nouvelles de nos proches., familles et amis.
-les corvées quotidiennes sont celles des nomades : souvent la lessive doit être faite à la main,
-pas de télévision micro onde, pas de lave vaisselle, quelques infos sur Radio France International le matin de 8 h à 9 h (sauf qu’ils sont en grève depuis un mois !...)
Nous sommes enchantés de toutes nos découvertes et de cette vie qui sort des sentiers battus.
Fin du premier voyage. Nous repartirons début septembre pour rejoindre le Rallye des Iles du Soleil à Madère…Maroc…. Dakar… Cap Vert… Salvador de Bahia…. Fernando de Norhona… Amazone…Belem… Cayenne….puis nous rejoindrons les Antilles en Mai 2010.






ROME – Porto Turistico di Roma à Ostia.
Ce port est très animé car situé dans la banlieue de Rome. Marina toute neuve qui est inspirée du port antique romain.
Nous rencontrons Jean Louis et Geneviève qui remontent leur bateau de Turquie (Un Sun Legend 41) Nous décidons de faire route ensemble à partir de demain matin compte tenu de la météo qui semble à peu près favorable, direct ROME – PORQUEROLLES passage par le CAP CORSE. 3 jours et 2 nuits.
Nous longeons les iles italiennes :
-Ile Del Giglio, la laissons à tribord,
-Montecristo, la laissons à bâbord, UNE TORTUE ???


samedi 13 juin 2009


Le 13 juin : Arrivons au Port Touristico di Roma (banlieue de Rome) 25 miles
Cet après midi nous récupérons un peu ; la remontée est fatiguante avec la houle et les vents de face sous un soleil de plomb et nous espérons repartir pour faire ROME – TOULON direct dès demain car une bonne fenêtre météo semble nous convenir. Si nous la laissons passer, peut être devrons nous attendre 8 ou 10 jours... Nous voilà repartis pour 3 jours 3 nuits...

Un couple de français vient de s'amarrer à coté de nous. Nous dinons ensemble et prenons la même direction demain. Ce couple a passé Messine avec un coup de vent de 50 noeuds. Nous l'avons échappé belle.



Le 12 juin : PROCIDA – ANZIO : 73 miles
mouillage à ANZIO




Sortie de PROCIDA



Mouillage ile de PROCIDA au large de NAPLES et du Vésuve, encore un volcan.



Le 12 : passage devant CAPRI et c’est pas fini…



coté Nord Est : la coulée de lave qui descend dans la mer. C’est dommage, les photos du geyser de nuit sont ratées.




Le stromboli crache




Le 11 et 12 : STROMBOLI – PROCIDA : 157 miles

passage entre Vulcano et Lipari,



Brigitte enduite de boue.

Le 9 Juin : MILAZZO – VULCANO : 22 miles
Enfin nous y sommes arrivés aux Eoliennes !... 36 ° et une chaleur souffrée.
La caldeira de Vulcano est toujours active. Le must c’est les bains de boue… Rinçage après la cure dans la mer bouillonnante. Ca vous fait une peau douce… !



la mare aux cochons !

mardi 9 juin 2009




Le 6 juin, départ pour la traversée de la mer Ionienne.
3 – 4 heures de près serré à 11 nœuds de vent, vitesse 5,3 – 5, 4 ; une bonne nuit au moteur….
16 heures de vent portant 14 – 15 nœuds, le bateau file à 6 – 7 nœuds ; même sur la fin le vent force un peu, prenons un ris dans la GV et le Génois.
Arrivée sur Messine, décidons de passer avec le courant qui nous est favorable mais une houle et 23 – 25 nœuds de face.
Nous arrivons le 8 juin à MILAZZO à 20 heures.
340 miles en 61 heures. Quelques coups de soleil et un peu de fatigue ; Une bonne nuit de repos à l’ancre dans la baie de MILAZZO nous permettent de récupérer.

Sur le détroit de Messine rencontrons les fameux pêcheurs d'espadon. Trois hommes perchés en haut d'un mât de 15 mètres et le harponneur au bout de la delphinière qui semble faire aussi 15 à 20 mètres; Très impressionnant. Nous avons vu un espadon qui dormait en surface mais nous n'avions pas de harpon sous la main.





Quel bel homme !




les ruines




Le 4 juin, après une tentative de départ nous faisons demi tour : une houle de 2 mètres et le vent de face nous font renoncer après quelques heures. Dans 2 jours la prévision météo semble plus favorable.


Le 5 juin visite d’Olympie en compagnie de Pierre et Marie
le stade



Demain nous comptons partir

coucher du soleil devant Yao le bateau de Pierre et Marie,



Le 3 juin : Apéro avant notre départ avec Eugène le philosophe et Léna son épouse ainsi que Marie et Pierre.
Eugène repart demain pour aller voter en France. Il revient dans 15 jours pour poursuivre l’écriture de ses romans ou thèses ; actuellement comment les Huns dormaient sur leurs chevaux et l’accouchement des femmes mongoles qui se suspendaient aux arbres…
Tout cela, bien sur, en espéranto.
Léna et Eugène


mardi 2 juin 2009


La marina est comme, presque partout en Grèce, inachevée. Pas d’eau ni d’électricité. Heureusement nous sommes autonomes.
Nous faisons connaissance d’un couple haut en couleur (âgés de 70 ans) qui vit ici depuis 16 ans…sur un bateau en acier de 16 tonnes un peu cabossé…
Lui, d’origine roumaine, naturalisé français, alsacien, philosophe, écrivain, parlant une quinzaine de langues, ayant appris à naviguer dans les livres et mis en pratique dans cette baie de Navarin qu’il considère comme la plus belle du monde. Elle, enseignait l’histoire dans divers pays du monde, notamment aux Indes…

Leurs histoires de navigations sont un vrai roman. Il en a d’ailleurs écrit un en « espéranto »
Exemple, en traversée pour l’Italie, il s’est retrouvé près de la Lybie, ne faisant le point qu’au sextant.

PYLOS toujours, sans doute jusqu’au 4 juin. Attentons que la perturbation du sud s’évacue.
La ville de Pylos a été dessinée par un français : le général Maison en 1829.
Rafraîchissement sur la place centrale avec d’énormes platanes centenaires.