vendredi 29 mai 2009


Pylos dans la baie de Navarinou : une dizaine de miles au nord de Méthoni. Une immense baie où sont coulés plus de 80 navires :
L’ancienne Navarin fut le théatre d’une bataille navale décisive pour l’indépendance grecque. En 1827, la flotte alliée France – Grande Bretagne – Russie qui soutenait les insurgés grecs infligea une sanglante défaite aux navires turco-égyptiens d’Ibrahim Pacha : 26 navires de 1270 canons (alliés) contre 89 navires et 2450 canons. Une erreur de stratégie coûta la vie à 6000 turcs alors que les alliés ne perdirent que 174 hommes. Les canonniers européens montrèrent qu’ils étaient supérieurs dans le feu de la bataille à leurs homologues orientaux.

Arrivée dans la baie de Navarinou


Le fort garni de câpriers en fleurs...


Le port, bordé par le grand fort et la plage est un endroit magnifique. Le fort vénitien contrôlait la route maritime autour du Péloponnèse ; Méthoni était surnommé l’œil de la république. Il fut pris par les turcs et Cervantes y fut emprisonné. Peut être l’histoire du captif dans Don Quichotte est elle tirée de cette expérience… :

Tour turque de Méthoni


Grand fort vénitien
En visitant le fort de Methoni, nous cueillons les bourgeons des câprier qui prolifèrent le long des enceintes. Ce fort est immense. Il est garni d’ail sauvage dont nous ramenons quelques têtes.

Michel ramasse des câpres.

mercredi 27 mai 2009


Le 27 mai : KAHIO – METHONI : par temps très calme sous le soleil.
Arrivée devant l’ancien fort vénitien de Methoni.
Le trismus de Pierre et Marie arrive juste derrière. Ils font un bout de route avec nous



sortie de la baie




Baie de Kayio ou Kagio : port aux cailles. Apparemment un grand nombre de cailles qui s’arrêtent là avant le migrer en Afrique, y étaient capturées et salées pour l’exportation.
La baie était bien connue des vénitiens des turcs et de divers pirates maniotes dont le plus célèbre Katsonis.




Le 26 mai ELAFONISOS – Port Kayio : 28 miles. Très belle navigation à la voile.
Pierre et Marie avec leur Trismus font route avec nous et nous nous retrouvons dans le petit mouillage le soir et dînons ensemble. Ah les histoires de marins.

Marie et Pierre



reflet de Malika dans les eaux turquoises par 5 m de fond.




Arrivée sur l’Ile d’Elafonisos. Petit mouillage qui nous a été signalé par des français. La plus belle plage de Grèce citée par le routard. C’est magnifique et nous sommes seuls.
Le lendemain, baignade et profitons de ce cadre magnifique.

baignade autour de Malika



Grande et belle journée : 80 miles, 12 heures, vent faible au près.
Passage du cap Maléa réputé un des plus difficiles de la Méditerranée. Le vent monte de 3 à 20 nœuds.



Le 24 mai départ de Milos direction le sud du Péloponnèse

Le soleil dès le matin



23 Mai, enfin nous quittons IOS pour MILOS qui se trouve 50 miles à l’Ouest. Une légère brise mais de face… et un grand beau soleil :


MILOS est un ancien volcan comme Santorin mais beaucoup moins grandiose. Nous nous amarrons du premier coup cul à quai. Nous avons maintenant un peu d’expérience.
C’est l’île ou fut découverte la Vénus qui se trouve au Louvre que les grecs nomment Aphrodite.
On extrait de nombreux minerais comme l’obsidienne depuis l’antiquité, le kaolin, le baryum. arrivée sur Milos



jeudi 21 mai 2009

Amarrés près de nous Pierre et Marie deux baroudeurs lui près de 80 ans avec leur bateau en aluminium d’une trentaine d’année nous racontent leurs plus belle escales : la mer rouge et l’océan indien, le Soudan, l’Erythrée, le Yémen du Sud, Madagascar… l’accueil des habitants est paraît-il extraordinaire…

Vue sur le site de Skarkos, vestige important de civilisation précycladique.



Ios est le point de ralliement des jeunes du monde entier. En été 50 à 60.000 jeunes débarquent pour les plages et pour y faire la fête. La Chora (c’est le centre administratif de l’Ile) est située sur une colline à 2 kilomètres du port est un dédale de rues pleine de boutiques de bars et de boites de nuit. On dit que chaque maison dispose à l’étage de chambres à louer et au rez-de-chaussée d’une boite de nuit… En cette saison c’est calme.

Petite ruelle de Chora





Le 16 mai nous devons quittent Santorin qui pour nous est la plus belle des escales mais aussi la plus délicate. Il n’y a pas de port très protégé sur l’île et une dépression est annoncée pour les jours à venir. L’abri le plus sur est l’île d’Ios que nous connaissons déjà ; nous la regagnons sagement avant que le port ne soit complet sans avoir fait escale sur les petits îlots du milieu du cratère (mouillage très délicat et très limité en places) Certaines anses sont visitables uniquement à la nage.


Nous avons rencontré très peu de voilier sur Santorin. Les mouillages sont rares et délicats. Sur une mer plate, le simple passage d’un paquebot à quelques centaines de mètres provoque une onde qui nous secoue durement. Nous n’avons pas envie de subir un coup de vent de sud comme annoncé dans ce cratère.



Du 17 au 21 mai, nous retournons sur l’île d’Ios (cela semble le meilleur abri) pour laisser passer une belle dépression qui arrive d’abord par des vents de sud et ensuite de forts vents du nord.
Malika est arrivée dans les premiers dans le port d’Ios et nous disposons d’un amarrage bien abrité. Michel aime bien regarder les amarrages des bateaux de location qui arrivent sur les quais extérieurs et dont les skippers peu expérimentés passent des heures et s’y reprennent une quinzaine de fois avant d’ancrer correctement. Sur ces pontons extérieurs le vent y souffle par rafales de plus de 30 nœuds et le passage des ferries provoque de très grosses houles.

Vue de la Chora






mercredi 20 mai 2009


C’est là que nos amis nous quittent. Nous les amenons à l’aéroport. Quel dommage il commence à faire très chaud 35 ° sur terre. Bains à volonté.
Michel et Annie, parrain et marraine de Malika n’ont pas hésité à venir nous rejoindre sur notre trajet, sac à dos et moral de baroudeur. La vie à bord, ils connaissent bien et ces 4 semaines sont passées très vite. Nous avons découvert de nombreuses îles magnifiques. Leur aide nous a été précieuse pour les amarrages délicats. Nous avons apprécié la bonne cuisine d’Annie et Michel n’a jamais laissé tomber la vaisselle …
Ils nous ont appris à apprécier l’octopus dans les tavernas (ce n’est pas un détenteur de plongée mais du poulpe frit ou grillé après avoir été battu pour l’attendrir. C’est un délice)

Nous avons atteint le point le plus à l’Est de notre périple. Maintenant cap à l’Ouest après avoir parcouru 1500 miles pour un retour prévu fin juin. Encore quelques îles, le sud du Péloponnèse et quelques grandes traversées.



Le long des falaises de 100 à 300 mètres de haut, qui tombent à pic dans la mer à plusieurs centaines de mètres de profondeur, c’est fabuleux et gigantesque !
On peut accéder à la ville par des petits sentiers très escarpés ou se faire transporter par des mules…

vue sur l’ensemble du cratère. Deux petits îlots de cendres au milieu du cratère ont encore quelque activité (fumerolles – sources chaudes)



Les anciens l’appelaient Kalliste – La plus belle. C’est la plus grande caldeira active au monde : 10 kms de diamètre. Ce volcan écroulé dont l’éruption 1500 ans avant JC aurait
projeté des fragments de roche volcanique jusqu’en Egypte et en Palestine et le raz de marée qui fut engendré (de 60 à 100 m de haut) détruisit la civilisation minoenne (Crète). C’est l’hypothèse la plus actuelle du mythe de l’Atlantide dont parle Platon. Des fouilles sont actuellement en cours au sud de l’ile à Akrotiri où l’on découvre les restes d’une ville prospère ensevelie sous la cendre.

Malika mouillée près du bord où les profondeurs passent de 2 à + de 100 mètres sur quelques longueurs de bateau

coucher de soleil sur Oia le plus joli village de l’ile



13 Mai : AMORGOS – THIRA (SANTORIN)
36 miles, navigation au près assisté du moteur car il y a moins de 5 nœuds de vent. Cela nous permet aussi de dessaler notre eau (environ 15O litres sur le trajet).Ah le bonheur de prendre une bonne douche chaude à l’arrivée, et même de dessaler Malika.
Nous arrivons dans ce formidable cratère.

vendredi 15 mai 2009




Visite des villages de Tholaria et Langada, petits villages très authentiques perchés à flanc de montagne, l’un dominant la mer, l’autre la vallée. Maisons blanches ; les femmes ont peint des fleurs à la chaux sur le sol des ruelles.





A la descente du Monastère, baignade à la plage d’Agia Anna. L’eau est claire et turquoise. Il n’y a personne. Le bonheur.



Port Katapola – AMORGOS
Très peu de place dans ce port mais nous trouvons sans difficulté à nous amarrer. Petites tavernas sympa et l’ile est très authentique. Pour les fervents de ballade et les amoureux de la nature, Amorgos est la plus belle ile des Cyclades.
Nous louons une voiture pour visiter l’île.
Visite du célèbre monastère de la Chozoviotissa accroché à la falaise(c’est celui du Grand Bleu) il domine la mer de 300 mètres. Il date du XIème siècle. et renferme de très belles et anciennes icones. Deux moines nous guident dans la visite (jupe longue obligatoire pour les femmes certaines à disposition en taille unique (XXXXXXL) à l’entrée.) Après la visite, ils nous offrent une liqueur et un loukoum.


10 Mai 2009 : Amorgos
Mouillage dans la baie de Kalotaritissa (un des lieux de tournage du grand bleu.
Baie complètement fermée. Nous mouillons par 2 mètres au fond de la baie.

lundi 11 mai 2009


9 mai 2009 : entrée du Port d’Ios sur l’Ile du même nom.
Après Paros que nous avons beaucoup appréciée, Ios nous déçoit un peu.
Par contre elle semble très appréciée des russes.



Le soir nous confectionnons une robe de mariée pour Malika (moustiquaire de 20 m2 prévue pour l’amazone)



Ile de Paros le 8 mai 2009
Après un mouillage dans la baie de Marmara, petit port très sympathique, une de nos escales la plus appréciée : Livâdhi.
L’ile est très appréciée des français, nous avons même rencontré des vendéens…


jeudi 7 mai 2009


6 mai : Mykonos – Naxos : 4 à 5 heures de nav par petit temps
Nous avons laissé passer la dépression de Chypre qui nous a bloqué 2 jours au port de Mykonos. Certains voiliers ont eu ce jour là 70 nœuds de vent en mer. ?

Naxos petite ville et petit port très authentiques. Ravitaillement facile, de nombreux restaurant sympa et assez bon marché. Nous avons dégusté de l’octopus (poulpe séché et grillé sur barbecue aromatisé d’huile d’olive et d’herbes.
Cette île est la plus fertile et la plus riche en eau et la plus variée des Cyclades.
Très montagneuse avec des sommets élevés : le mont Zeus 1084 mètres au milieu de l’Ile
Les flancs des vallées sont couverts de terrasses plantées d’oliviers, de vergers, d’agrumes et de cyprès. Au bas des pentes sont cultivés figuiers, vigne et potagers.
En arrivant au port, sur une petite île reliée par une chaussée, un immense portique en marbre appelé Portara. Il s’agit de l’entrée du temple d’Apollon dont la construction ne fut jamais achevée.



pélican rose de Mykonos



Moulin de Zorba



3 mai : belle navigation entre Syros et Myconos par force 6 – 7

Notre navigation dans les Cyclades est d’est en ouest et les vents dominants : dépressions et meltem sont de nord ou nord est. Il peut y avoir des rafales qui doublent la force du vent et rendent inconfortables l’approche et l’amarrage dans les ports.
De nombreuses marinas sont inachevées comme Mykonos, travaux en cours depuis plusieurs années, ni eau ni électricité mais Malika se débrouille avec son dessal et ses panneaux solaires. Par contre la ville est à au moins 3 kilomètres de la ville : bus (quand on arrive à trouver les horaires… !) sinon marche à pied.
Mykonos est très touristiques. 4 énormes bateaux de croisières transportant plus de 2OOO passagers chacun sont arrivés dans la journée et inondent les nombreuses boutiques de mode et bijouterie.
Si on s’éloigne un peu du bord de mer, les dédales de petites ruelles sont sympa et les moulins… incontournables.
Moulins de Mykonos



Dédale de petites ruelles ombragées.



Syros le 2 mai 2009
Ville très animée. Les ferries lèvent un véritable tsunami lors de leurs départs et font danser Malika dans le vieux port.
Deux collines l’une orthodoxe, l’autre catholique :

Anos syro :Ville haute aux églises catholiques


samedi 2 mai 2009


Malika au mouillage



Kithnos le 30 avril et 1er Mai

Petite île volcanique avec plusieurs sources d’eau chaude. Bain… Nous mouillons dans une petite anse avec une amarre frappée sur les rochers. L’île est garnie de fleurs sauvages magnifiques.


Le port vu du sommet de l’Ile.



Nos randonneurs et le capitaine avant leur fugue



28 et 29 avril : HYDRA

Magnifique petite île de 20 kilomètres de long sur 5 kilomètres de large ; point culminant 600 mètres, nombreux monastères ; interdite aux voitures cyclos et vélos. Elle est approvisionnée uniquement par les mules et les petits chevaux. Le petit port est très encombré comme le dit le guide Imray, il est pratiquement impossible de ne pas se mélanger les ancres… !
Anecdote : lors d’une ballade avec nos amis Annie et Michel, nous rentrons au bateau après une heure ou deux de marche, nos amis continuent leur rando, persuadés qu’à la pointe de l’Ile, ils pourraient prendre un sentier différent pour revenir par la montagne. Mais la nuit tombe très vite, ils ne trouvent plus le chemin du retour et s’organisent pour passer la nuit à la belle étoile. Ils reviennent un peu fourbus le lendemain matin rejoindre Malika et nous sommes soulagés de les voir arriver.
les mules desservent l’Ile