vendredi 14 mai 2010


Nous partons à Buccoo Bay au Nord Ouest, près d’un atoll.
– pêche locale.




Le lendemain matin 3 autres bateaux vont arriver, tandis qu’Agapanthe 2 était déjà sur place depuis le début de la matinée.
Charlotteville, petite ville où la vie semble fonctionner au ralenti.
- couleur locale




Un incident de turbine de pompe à eau qui a été changée à Kourou nous gâche un peu cette belle navigation, Michel démonte plusieurs fois les durites de l’échangeur pour essayer de retrouver les pales de la turbine qui coincent quelque part et ne permettent pas le refroidissement du moteur.
Quelques heures encore pour l’arrivée sur Tobago et nous aurons effectué 600 miles en 86 heures.
Nous avons fait route avec nos amis Phillip et Norma de MINNIE B : un Ovni 395, mais il s’est dirigé vers SCARBOROUG et nous vers CHARLOTTEVILLE.
Nous nous ancrons dans l’anse des Pirates à CHARLOTTEVILLE



Le 1er mai nous partons des Iles du Salut vers 7 h 30 en direction de TOBAGO. Après quelques heures de moteur, nous nous apercevons que la bôme est pratiquement sortie de l’axe du vit de mulet. Un heure et demie de travail sur une mer agitée est nécessaire pour remettre en place à l’aide de la drisse de GV tirant par le haut et d’un palan tirant par l’avant…
La première journée de navigation nous permet de faire 171 miles,
La 2ème journée nous faisons 186 miles.
Nous faisons toujours des quarts de 3 heures la nuit.
Le 3ème jour : 200 miles ! Un record pour Malika, avec un bon courant favorable et un vent de travers de 8 à 20 nœuds.
- Malika à 9,6 nœuds avec un vent de 14 nœuds.








- les principaux habitants sont des rongeurs : les agoutis
- Bâtiments du bagne
- vue sur l’Ile du Diable



jeudi 13 mai 2010







Les Iles du Salut, 3 iles situées à environ 15 kms de Kourou où sont passés des milliers de bagnards dont Seznek et Dreyfus. Nous y ancrons Malika pour visiter l’Ile Royale et L’ile Saint Joseph. L’ile du Diable n’est pas visitable. L’accès est interdit.
- restes des cellules de St Joseph.













Visite de Cayenne :
– hôtel de ville,
- Place des Palmistes





Sortie à Cacao, petite ville à 150 kms à l’intérieur de la Guyane où une communauté Hmong est installée et cultive des fruits et légumes pour approvisionner les marchés de Cayenne.
On trouve près de Cacao des anciennes mines d’or.
- forêt profonde de Guyane.












Ici à Kourou il fait un peu moins chaud que dans l’Amazone (seulement 30° dans le bateau) mais l’humidité est très importante car il pleut quotidiennement et en quantité… L’intérieur du bateau est très humide et des taches de moisissure apparaissent.

Sortie au Centre Spatial CNES
La visite est très intéressante. Le site s’étend sur plusieurs centaines d’hectares, bien gardé par les légionnaires et pour la sécurité par les pompiers de Paris. Près de 1200 personnes travaillent ici sur ce centre de lancement.
– pas de tir d’Ariane 4
– centre de lancement
– salle de contrôle
- pas de tir Ariane 5.









Nous débarquons sur le ponton des pêcheurs.

–déchargement des poissons






Le mouillage dans le fleuve Kourou nous rappelle un peu l’Amazone avec des courants forts qui s’inversent. Malika est bien ancrée dans la vase et n’a pas bougé.

Ici nous retrouvons un petit coin de France, un super U : baguettes, vin rouge, saucisson, camembert.
- Des petits marchés




lundi 10 mai 2010


Il nous faut 36 heures pour sortir du delta de l’Amazone. Cet immense fleuve qui a son embouchure représente deux fois la largeur de la manche entre Brest et l’Angleterre. L’ile de Marajo, grande comme la Suisse est située au milieu.
Pendant presque deux jours nous allons naviguer dans des eaux boueuses saumâtres et peu profondes. L’Amazone charrie l’équivalent du pain de sucre de sédiments par jour.
Nous naviguons 3 nuits et 3 jours ½ pour arriver aux Iles du Salut. Les vents n’ayant pas été favorables nous feront beaucoup de voile – moteur. Heureusement il ya un courant de 2 à 4 nœuds qui nous propulse vers le Nord Ouest.
- arrivée aux Iles du Salut



La moitié de la flotte continue la route sur la Guyanne. Nous passerons une dernière nuit au mouillage de Mexiana avec une dizaine de bateaux.
Le mardi 20 à 5 h 30, nous partons pour la Guyanne : Nous accompagnerons pendant une journée « MahéSadry » un catamaran qui n’a plus qu’un moteur sur deux.
Nouveau passage de l’équateur



- nous remorquons ENEZ MIMOSA pendant quelques heures le temps de changer une turbine.



Le 19 avril : AFUA – MEXIANE : 60 miles (120 kms)
Le Sao Joao, bateau pilote, nous sort des dernières passes et nous quitte, sur un dernier adieu. Sur le toit, l’équipage, les bombeiros, les policiers.



Puis dernière caïpirinha tous ensemble avec Jacqueline et Patrick les organisateurs du RIDS.
Merci encore à toute l’organisation qui nous a permis de réaliser ce fabuleux voyage.




Dernier soir à AFUA, tous les participants sont là pour assister au départ de Nicolas, l’intervenant du Brésil, un français qui habite MACAPA à quelques heures d’ici. Les au revoir sont émouvants, nous avons passé 6 mois ensemble ;








- une soirée animée avec l’équipage de ENEZ MIMOSA et celui de TENGIVAG









- Michel muni d’une machette pour dégager la chaîne







Nous sommes prévenus par radio que Malika dérape, entrainée par des « mororés ».
Michel Et « Nanard » prennent l’annexe et la rattrapent avant l’arrivée des bombeiros prévenus aussi par radio et dégagent pas moins de 2 mètres de hauteur de branchages et d’herbes qui sont accrochés à la chaîne. Ce soir il tombe une pluie diluvienne, sans doute 10 à 15 cms en quelques heures. Dans la nuit plusieurs bateaux reçoivent des arbres entiers sur leur chaine de mouillage…
Les bombeiros dégagent Malika







Marie Paule et Bernard nos amis de "Enez Mimosa"



- famille HAVANITA



- Claude et Nanou les "Cigale"



- François et Nicole de "PilhouéV"



Les "DameOui" les hommes aussi...



L'équipage de "Xtrem" au complet



l'équipe de "TiOuane"



- les "Maupiti" Jean-Marc Alexis Corine



- Maîté et José de "Jomay"




- Louisa et Patrick



Christian Marie Christine



Quelques photos de participants :
- Norma et Phillip

















On y circule qu’en vélo : motos et voitures prohibidos. A deux roues, à trois roues, à quatre roues, en amazone ou dans un panier pour les enfants.